Pendant 9 ans, Charline a travaillé dans le secteur industriel comme Responsable Qualité, Sécurité et Environnement. Un métier qui lui a apporté de nombreuses satisfactions avant de lui causer un épuisement. Forcée de se mettre en retrait de son travail, elle a décidé de profiter de ce moment pour s’interroger sur son avenir professionnel. Entre remise en question et introspection, elle est partie à la découverte d’elle-même aux côtés de Cime Compétences. Retour sur ce parcours riche d’enseignements.

Pourquoi avez-vous décidé de faire un bilan de compétences ? 

Depuis quelque temps, je me posais des questions sur mon avenir professionnel. Est-ce que j’étais toujours à ma place au sein de l’entreprise ? Est-ce que je devais rester au même poste ou évoluer vers un autre secteur ? Mais, prise dans le tourbillon du quotidien et des journées bien chargées, je n’avais pas le temps ni la force de faire le point sur mes envies, mes objectifs et mes possibilités. C’est le burn-out qui m’y a conduite. 

J’ai décidé de mettre ce temps de repos et de reconstruction à profit pour réaliser un bilan de compétences auprès de Cime Compétences, après les recommandations de ma psychologue du travail. Et je dois dire que ça a immédiatement « matché » avec Mme Laplume, responsable pédagogique et consultante chez Cime Compétences. 

Dans quel état d’esprit étiez-vous au début de votre bilan de compétences ? 

J’étais impatiente de commencer. Je voulais mettre des mots sur mon ressenti, mieux me connaître. Quelques idées de reconversion m’avaient traversé l’esprit et la réalisation de plusieurs tests auparavant m’avait fait prendre conscience que mon métier n’était pas forcément en phase avec ma personnalité. 

Je souhaitais donc aller plus loin dans cette démarche d’introspection : le bilan de compétences me semblait être un moyen de me réaligner avec mes envies profondes, mes principes et mes valeurs, bien au-delà d’une simple orientation professionnelle où l’on définit uniquement une catégorie de métier. 

Comment s’est déroulé votre bilan de compétences ? 

Les échanges avec Mme Laplume m’ont aidé à mieux cerner mes besoins. Par exemple, je pensais que la filière Qualité, Sécurité et Environnement me correspondait alors que le bilan a démontré qu’elle n’était pas faite pour moi. 

Je me suis également découvert un besoin d’autonomie, de liberté et d’indépendance au niveau professionnel. C’est d’ailleurs ce que j’aimais dans mon précédent métier pour lequel je suis partie de zéro avant de créer un service, une équipe et un réseau au niveau national. 

J’ai aussi pris conscience que la fibre entrepreneuriale ne m’était pas étrangère. Au contraire, l’idée de relever chaque jour de nouveaux défis m’attire et me plaît. 

Qu’avez-vous mis en place depuis les conclusions de votre bilan ?

J’ai quitté mon poste de Responsable Qualité, Sécurité et Environnement pour me lancer dans l’entrepreneuriat. Aujourd’hui, j’accompagne les petites et moyennes entreprises dans le développement de leur activité, que ce soit au niveau de leur gestion administrative, des ressources humaines ou de l’optimisation financière. Mon objectif est d’aider les entrepreneurs – dans l’Ain, le Rhône et l’Isère et partout en France – à se libérer de leur charge mentale administrative et financière afin qu’ils puissent se concentrer sur leur cœur de métier. Voilà pourquoi j’ai appelé ma nouvelle société son DCM pour délégataire de charge mentale. 

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui hésite à faire un bilan ? 

J’encourage tout le monde à se lancer, sans attendre de ressentir un mal-être ou un épuisement professionnel. On pense que l’on se connaît et que les principes de l’entreprise dans laquelle on évolue sont les nôtres, mais c’est souvent inexact, j’en suis la preuve. Sans compter qu’avec le compte personnel de formation (CPF), il est possible de faire financer une partie de son bilan. 

D’ailleurs, depuis mon expérience avec Cime Compétences, je n’hésite pas à encourager mes proches qui semblent dans l’incertitude à réaliser un bilan de compétences. Cela peut les aider à se réorienter, mais pas uniquement : c’est aussi un support pour évoluer et s’épanouir au sein de l’entreprise en mobilisant de nouvelles compétences. 

Avez-vous rencontré des difficultés pendant cette reprise en main de votre carrière ? 

Le plus compliqué a été lorsque j’ai eu accès à la bibliothèque des métiers, soit près de 3 000 métiers, et qu’il a fallu choisir ceux qui m’intéressaient. Je pouvais passer d’auxiliaire de vie à directrice de crèche, de directrice d’exploitation des eaux usées à directrice administrative et financière. C’était assez perturbant de savoir qu’autant de domaines m’attiraient, et puis Mme Laplume m’a rassurée en trouvant un lien logique entre toutes ces professions. 

J’ajouterais qu’il faut aussi accepter de lâcher prise lors de cette phase de remise en question, et cela n’est pas toujours facile. 

Un dernier mot, pouvez-vous nous partager un livre qui vous a accompagnée durant cette période ? 

J’ai lu Kilomètre zéro de Maud Ankaoua, et ce livre a fortement résonné avec mon bilan de compétences. C’était vraiment la lecture idéale pour m’accompagner et me conforter dans la construction de nouvelle vie professionnelle. 

Si vous avez besoin d’une consultante administrative ou d’une assistante de direction externalisée, envoyez un e-mail à Charline : charline@delegataire-cm.fr

 

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