Après une longue expérience professionnelle dans le milieu du tourisme puis dans le secteur médical, Corinne a senti naître en elle l’envie d’écrire un nouveau chapitre. Profitant de l’opportunité de réaliser un bilan de compétences, elle s’est fait accompagner par Cime Compétences pour concrétiser son projet. Entre redécouverte de soi et affirmation de ses aspirations, découvrons ce parcours singulier.

Pourquoi avez-vous décidé de faire un bilan de compétences ? 

J’ai commencé ma carrière dans le milieu aérien, avant de travailler dans le secteur médical pendant près de 10 ans, d’abord comme secrétaire médicale puis comme assistante administrative chargée des relations avec les adhérents. À la fin de cette période, un sentiment a grandi en moi : celui d’avoir l’impression de ne plus évoluer et de tourner en rond professionnellement. J’ai donc décidé de profiter de la fusion annoncée de mon service pour négocier mon départ et me faire financer un bilan de compétences.  

Je me suis rapprochée de 4 organismes à proximité de mon lieu de travail afin de passer plusieurs entretiens. La proposition de Cime Compétences était celle qui me correspondait le plus.  

Dans quel état d’esprit étiez-vous au début de votre bilan de compétences ? 

À l’époque, j’étais dans le brouillard, partagée entre l’envie d’avancer et l’impression d’entrer dans une période charnière de mon parcours professionnel. À 50 ans, ce nouveau chapitre allait clôturer ma carrière professionnelle et être mon « dernier » boulot.  

J’avais donc des craintes et des incertitudes, mêlées à un sentiment d’injustice lié à mon dernier employeur, et déjà des idées plus ou moins précises du métier vers lequel je souhaitais m’orienter.  

Comment s’est déroulé votre bilan de compétences ? 

Très rapidement, Mme Rudewiez – coach consultante et formatrice chez Cime Compétences – m’a aidée à définir mes aspirations professionnelles et à ouvrir mon champ des possibles. Lors des premiers entretiens, je m’autorisais à imaginer mon futur professionnel uniquement sous le prisme de la raison et de la faisabilité. Puis au fil des séances, j’ai pu élargir mes réflexions et explorer des pistes qui me semblaient irréalistes au départ.  

Ce bilan de compétences a aussi été l’occasion de mener un travail de réflexion sur mon moi profond, au-delà de l’aspect professionnel. 

Qu’avez-vous mis en place depuis les conclusions de votre bilan ?
Mon bilan de compétences s’est terminé en octobre 2021 et ma rupture conventionnelle a été signée en février 2022. Les deux années suivantes, indemnisées par France Travail, m’ont permis de mettre en place mon projet entrepreneurial et de me former.  

J’ai suivi une formation certifiante de correcteur-réviseur et une formation certifiante d’écrivain public. J’ai également obtenu les certifications Le Robert et Voltaire afin de valoriser mon niveau en orthographe, en grammaire, en expression et en vocabulaire. En parallèle, j’ai procédé à la création de ma micro-entreprise et mis en ligne mon site internet.  

Avez-vous rencontré des difficultés avant, pendant ou après votre bilan de compétences ? 

Avant le bilan de compétences, je pensais bien me connaître. Mais finalement, au fil des séances avec Mme Rudewiez, j’ai découvert une nouvelle facette de ma personnalité habitée par des doutes. Sans m’en rendre compte, je me mettais beaucoup de freins.  

Après le bilan, le plus difficile est de ne pas céder au découragement. La route peut être longue avant d’arriver à développer son activité, et il n’est pas toujours facile de garder son optimisme et sa confiance en soi, surtout lorsqu’il faut se lancer dans la prospection.  

Quels conseils donneriez-vous à des personnes souhaitant faire un bilan ? 

Je pense qu’il ne faut pas hésiter à faire un bilan de compétences car c’est une formidable opportunité pour faire le point sur sa vie professionnelle. Mais attention, il est important de bien choisir l’organisme qui vous accompagnera tout au long de cette démarche. Pour moi, le feeling reste essentiel car il faut se sentir en confiance et avoir la conviction que votre interlocuteur a quelque chose à vous apporter. Sans oublier qu’il faut accepter de se laisser guider et de lâcher prise pour en apprendre un peu plus sur soi-même et sur ses véritables aspirations.  

Un dernier mot, pouvez-vous nous partager un livre ou une œuvre qui vous a accompagnée durant cette période ? 

Je lis beaucoup et un livre m’a particulièrement marquée pendant ma reconversion : il s’agit de La République du bonheur d’Ito Ogawa. Ce roman raconte l’histoire d’Hatoko qui exerce ses talents d’écrivaine publique auprès des habitants de Kamakura. Même si le métier d’écrivain public est différent au Japon par rapport à chez nous, cette lecture a été très enrichissante.  

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https://coecrit.fr/, le nouveau site de Corinne.  

 

 

 

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